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Le comité Majestic 12

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AuteurMessage
Asarlaí
Fondateur
Asarlaí

Le comité Majestic 12 Profil14

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Particularité(s):
https://latavernepaienne.forumpro.fr
MessageSujet: Le comité Majestic 12 Le comité Majestic 12 I_icon_minitimeMar 2 Aoû - 20:34



Le comité Majestic 12 Photo-910218-m-1e9604f


Décembre
1984 : Jaime Shandera est en pleine recherche d’informations sur les
ovnis, thème du nouveau film qu’il compte produire, quand il reçoit par
la poste un curieux colis : un rouleau de pellicule photographique en 35
mm, noir et blanc… sans lettre d’accompagnement ni adresse. L’unique
élément pouvant l’éclairer sur la provenance de ce mystérieux paquet est
le cachet de la poste : il indique Albuquerque, Nouveau-Mexique.

Shandera
fait immédiatement développer la pellicule, qui va révéler une série de
photographies explosives. Il s’agit d’une note d’information de huit
pages datée du 18 novembre 1952, rédigée à l’attention du président
américain fraîchement élu, Dwight Eisenhower. Sur la première page du
rapport figure l’avertissement suivant : " Ceci est un document
TOP-SECRET contenant des informations ultra confidentielles et
essentielles à la sécurité nationale des États-Unis." La page suivante
comporte une liste de 12 personnalités de tout premier plan, issues des
milieux scientifiques, des services de renseignements ou de la Défense.
Le sujet précis du document n’apparaît clairement qu’à la page 3: il
s’agit de la récupération d’une épave de soucoupe volante qui se serait
écrasée près de Roswell, au Nouveau- Mexique, en juillet 1947. Le
document mentionne également la présence de corps d’extraterrestres.


SAISISSANTES RÉVÉLATIONS


Jaime
Shandera est néanmoins convaincu que ce document va faire du bruit.
Prise isolément, la note de Truman adressée à Forrestal garde une
signification ésotérique. Mais à la lumière de l’ensemble du dossier que
Shandera a en mains, elle devient explicite: en juillet 1947, un
"aéronef en forme de disque" s’est écrasé près de Roswell, au
Nouveau-Mexique, et des " entités biologiques extraterrestres " ont été
récupérées par l’armée. Informé de l’accident, le président Truman
charge alors son ministre de la Défense, Forrestal, de mettre sur pied
un groupe de travail ad hoc de douze personnalités afin de gérer la
situation. Nom de code de l’opération: "Majestic-12".

En 1952,
lorsqu’Eisenhower succède à Harry Truman, ses services vont alors lui
communiquer le dossier top-secret concernant l’opération Majestic-12,
dont l’un des paragraphes insiste sur la nécessité " d’éviter de
provoquer un vent de panique dans l’opinion". Si Jaime Shandera comprend
que les autorités américaines de l’époque aient cherché à garder ce
dossier secret, il ne voit pas pourquoi le détenteur de ce document a
attendu 32 ans avant de le transmettre à des tiers... Seraient-ce des
faux ?


Le comité Majestic 12 Memorandums-1e95f7e

Des
analyses ont montré que l'un des mémorandums MJ-12 est imprimé sur le
papier pelure d'oignon utilisé par l'administration américaine entre
1953 et1970. Connu sous le nom de mémorandum Cutler-Twining, ce document
fut trouvé par Bill Moore aux archives nationales sur les indications
d'un informateur anonyme.
Quel consciencieux initié l'aurait archivé en 1954 pour n'en révéler l'existence que 30 ans plus tard ?


DÉFENSEURS ET DÉTRACTEURS

La
réponse est loin de faire l’unanimité parmi les ufologues. Certains
croient en la véracité du dossier Majestic-12, à commencer par Shandera,
rejoint par plusieurs spécialistes tels que Bull Moore ou le physicien
Stanton T. Friedman. Leurs opposants les plus virulents sont des
chercheurs comme Kevin Randle, Armen Victonan et Pbilip Klass, selon
lesquels ces documents sont truqués.


DES ÉLÉMENTS NOUVEAUX


Pourtant,
depuis le milieu des années 1980, un certain nombre de nouveaux
éléments sont venus étayer la thèse des " pro-Majestic- 12 " (appelé
également MJ-1 2, ou MAJIC). En effet, Jaime Shandera ne fut pas le seul
à recevoir, toujours par courrier, des documents relatifs à cette
affaire. Ainsi, Bill Moore reçut en 1985 une carte postale, postée
depuis la Nouvelle-Zélande, par laquelle un correspondant anonyme
l’invite à examiner de près un certain nombre de dossiers que les
archives nationales américaines viennent juste de rendre accessibles.


Le comité Majestic 12 Majic6_580x-1e95fa8


ÉLÉMENTS DE PREUVE ?

Partisans
ou détracteurs de la thèse Majestic-1 2, tous les spécialistes se
trouvaient maintenant devant un épais dossier de pièces fournies, de
manière directe ou non, par une mystérieuse main anonyme. Comment
vérifier l’authenticité de ces informations et ainsi réussir à prouver
l’existence du comité MJ-12 ?

La difficulté majeure dans cette
tâche était liée au fait que plupart des documents MJ-12 avaient été
communiqués sur des pellicules photographiques: impossible, donc, d’en
analyser le papier ou l’encre d’origine. Aussi, dans un premier temps,
de nombreuses données factuelles pouvaient être plus facilement
vérifiées, comme par exemple le curriculum vitae des 12 membres supposés
du comité, leurs agendas respectifs ou encore l’authenticité des
signatures...
Accompagné de Shandera, Moore se lance sur cette piste
et découvre effectivement une note très intéressante rédigée par Robert
Cutler, l’assistant d’Eisenhower pour les questions de Sécurité
Nationale, et adressée à Nathan Twining, ancien chef d’état-major de
l’aviation américaine. Ce document, au contenu lapidaire, est une note
d’informations déplaçant la date d’une réunion du comité spécial MJ-12,
dont la nature n’est certes pas précisée mais qui, en tout cas, existe
bien.

D’autres éléments viennent par la suite compléter le puzzle
" MAJIC ". Ainsi, entre 1992 et 1996, un autre ufologue, Tim Cooper,
reçoit plusieurs documents concernant l’affaire MJ-12. Il en fait part à
son collègue Stanton Friedman et, après une analyse minutieuse de
l’ensemble de ces nouvelles pièces, le duo d’enquêteurs valide
l’authenticité de deux documents seulement, d’une page chacun. Mais
ceux-ci s’avèrent d’une importance capitale: le premier est une brève
instruction à l’adresse du général Twining - censé être l’un membre de
MJ-12 - détaillant ses activités lors d’une visite effectuée en juillet
1947, au Nouveau-Mexique... l’Etat où la soucoupe volante se serait
écrasée. Quant au second document, il s’agit d’une note au président
Harry Truman, dictée par le Secrétaire d’État américain George C.
Marshall à l’attention de son chef de cabinet. L’en-tête de cette note,
qui ne fait pas explicitement mention du comité MJ-12, porte en
référence: " MAJIC EO 092447 MJ-12"...

Le plus spectaculaire des
documents MJ-12 est celui que reçut, en 1994, l’écrivain scientifique
Don Berliner, l’un des tout premiers ufologues anglo-saxons. Il s’agit
d’une autre pellicule photographique présentant 23 pages d’un " Manuel
d’Opérations Spéciales du Comité Majestic-12 ". Daté d’avril 1954, ce
guide porte le sous-titre : " Entités et Matériel Extraterrestres,
Récupération et Traitement ".

Le comité Majestic 12 Majestic_12-1e960a3

Le comité Majestic 12 Yza-1e960ad

Il
est clair que la composition du supposé comité . MJ-12 était de tout
premier ordre: selon la liste fournie, outre le ministre de la Défense
Forrestal, il regroupait en effet les trois premiers directeurs de la
CIA, un général d’aviation, un général de l’armée de Terre, le ministre
adjoint chargé de l’armée de Terre ainsi que cinq des plus éminents
scientifiques parmi les plus réputés des Etats-unis... le gratin de la
communauté militaire et scientifique américaine! S’il avait fallu
composer à cette époque un groupe d’experts chargé d’examiner les
phénomènes extraterrestres, il ne fait aucun doute que le comité aurait
très exactement réuni ces personnalités, à une exception près.

En
effet, on trouve dans la liste des membres du MJ-12 un seul homme qui
semble ne pas être à sa place: il s’agit de Donald Menzel,
astrophysicien rattaché à l’université de Harvard. Auteur de trois
livres réfutant catégoriquement l’existence des ovnis et d’une foule
d’articles visant à démystifier des cas extraterrestres, Menzel était un
sceptique pur et dur.

Son appartenance au MJ-12 était d’autant
plus étrange qu’il était a priori le seul membre de la liste à ne pas
accéder au niveau secret-défense.

Pour en avoir le cœur net,
Stanton Friedman décida, en 1986, d’enquêter de façon approfondie sur
cet énigmatique personnage, décédé quelques années plus tôt. Après avoir
obtenu les accords de sa veuve et de deux responsables de Harvard,
Friedman eut finalement accès aux papiers de Menzel, conservés par les
archives de la célèbre université. C’est ainsi qu’il apprit que, pendant
trente ans, Menzel avait collaboré avec le contre-espionnage américain.

En
fouillant plus loin, Friedman découvrit également que Menzel disposait
de l’habilitation "Top-Secret Ultra " auprès de la CIA, qu’il avait
conseillé le gouvernement sur plusieurs projets secrets et qu’il
effectuait en outre des études extrêmement confidentielles pour nombre
de grosses firmes américaines. Par ailleurs, Menzel entretenait des
liens étroits avec d’autres scientifiques censés faire partie du MJ-12.
En définitive, Menzel présentait bel et bien toutes les caractéristiques
nécessaires pour appartenir à un éventuel comité MJ-12. Il fut
également démontré par la suite que, entre 1947 et 1948,
l’astrophysicien avait effectué plusieurs voyages au Nouveau-Mexique aux
frais du gouvernement. il est tentant de relier ces déplacements au
crash d’ovni survenu en 1947 au Nouveau-Mexique et dont les documents
MJ-12 font mention.

Des vérifications similaires ont été menées
au sujet des autres personnalités du comité. Toutes ont participé à
divers projets ultra-secrets ou appartenu à différents organismes de
recherche. Comme le dernier membre vivant de la liste était mort trois
mois avant que Jaime Shandera ne reçoive les photographies, aucune de
ces personnalités n’a pu être directement interrogée. En revanche, tous
leurs agendas ont été épluchés en utilisant de nombreuses sources:
relevés de communications téléphoniques, correspondance, comptes rendus
de réunions et d’autres documents encore, archivés dans la bibliothèque
de la Maison-Blanche et celle du Congrès.

La première référence à
Majestic-12 se trouve dans un mémorandum censé être adressé par Truman à
son ministre de la Défense James Forrestal. Ce mémo — qui cite
nommément le conseiller scientifique du président, Vannevar Bush— est
daté du 24 septembre 1947. il se trouve que c’est le seul jour, entre
mai et décembre 1947, où Truman et Forrestal ont eu une entrevue avec
Bush. Ce fait a été établi par Stanton Friedman après de longs mois de
recherche.

La date du 24 septembre 1947 est importante car la
veille, NathanTwining, le patron de l’AMC (Air Material Command), avait
envoyé un autre mémorandum secret au Pentagone dont l’objet était les
"disques volants". Dans ce document, Twining précise: " le phénomène que
l’on nous signale est une réalité. Il n’est pas le résultat de visions
ni le fruit de l’imagination. "

Le comité Majestic 12 Mj12-1e960d9

En
outre, un carnet des vols militaires datant de juillet 1947 fait
apparaître que Twining s’était rendu au Nouveau-Mexique le 7 juillet
1947, jour où, d’après la note d’information reçue par Tim Cooper, " une
opération secrète fut lancée pour la récupération des débris... aux
fins d’études scientifiques. " Simple coïncidence?


DÉTAIL RÉVÉLATEUR


Selon
Joe Nickell, expert en analyse de documents et collaborateur de la
revue Skeptical Enquirer, il s’agit bien d’une coïncidence. Nickell est
certain que les documents MJ-12 sont contrefaits. Leur format et leur
présentation présentent en effet de "sérieux problèmes " qui, selon
Nickell, discréditent l’ensemble du dossier.

L’un des "bugs" les
plus évidents serait la signature de Truman. En utilisant des documents
dont on sait qu’ils sont vraiment de la main de Truman, Nickell montre
que la signature portée au bas du mémorandum MJ- 12 est mal positionnée
sur la page et qu’elle est identique à celle apposée sur un autre écrit
de Truman... or on ne signe jamais deux fois de la même manière.

Nickell
ajoute qu’en ce qui concerne la date, la typographie et le style
utilisés, la comparaison entre les pièces MJ-12 et d’autres documents
certifiés ne laissent planer aucun doute: " Ces documents sont des faux.
Les anomalies sont trop fréquentes." Friedman n’est pas d’accord sur ce
point. Après dix ans de recherches, il a la conviction que les
documents sont authentiques. "Je n’ai entendu aucun argument convaincant
à l’encontre de MJ- 12 " dit-il. "Franchement, je considère cet
ensemble de documents comme le plus important dossier secret jamais
divulgué. "Dans son livre paru en 1996, intitulé TOP SECRET/MAJIC,
Friedman cite une trentaine d’informations tirées du dossier Majestic-12
que seuls les milieux gouvernementaux pouvaient connaître. S’il s’agit
de faux, ils ont donc été rédigés par quelqu’un de particulièrement bien
informé. S’ils sont vrais, l’affaire des crashs d’ovnis pourrait
rebondir, très haut...

Le comité Majestic 12 Signature_truman-1e960fb

La
signature de Harry Truman figurant sur le mémorandum MJ-12 (en haut)
est presque identique à celle opposée sur un autre mémo, authentifié,
datant du 1er octobre 1947 (en bas). Selon les experts, deux signatures
ne sont jamais exactement les mêmes, et cela prouverait donc que les
documents MJ-12 sont des faux. Mais un faussaire, par ailleurs si
précis, commettrait-il une erreur aussi flagrante ?

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